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- T’es à l’ouest toi ! Je te parle de TOHU-BAHUT, le nouveau journal du lycée Henri Darras !!
- Vas-y explique … ?


mercredi 14 septembre 2011

C'est la rentrée! Numéro spécial Liévin!

Pour cette première édition de TOHU-BAHUT de l'année 2011-2012, nous avons demandé à l'atelier de photo-journalisme de Raphaël Baggio, assisté de Bastien Hernaert, de nous faire visiter un Liévin à la fois familier et méconnu dans une démarche qui rappelle celle de Raymond Depardon. Attention les yeux: nos photographes amateurs ont fait des merveilles!


Raphaël Baggio et le club photo journalisme
Mon objectif était d’amener les élèves à pratiquer la photographie sur un terrain connu. Liévin et sa grande zone commerciale traversée par son long et large boulevard F.Mitterrand avec ses faux airs de voie rapide représentait à mes yeux un terrain idéal.
J’ai toujours trouvé cette zone incroyablement photogénique, surtout lorsqu’on la regarde depuis sa partie supérieure, où sont installées les principales marques automobiles, et qu’on la redescend doucement vers le centre commercial Carrefour.
Il faut faire le chemin à pied pour capturer toutes les facettes du lieu, et pourtant, rien ne pousse à la balade bucolique. Au contraire, on dirait que tout a été concu pour l’automobile avec ses ronds-points quasi infranchissables.
Chemin faisant, un énorme bric-à-brac se dessine sous nos yeux mélangeant monuments historiques, chevalets, pyramides et statues trônant fièrement au beau milieu de dizaines d’enseignes commerciales. Je me suis souvent juré d’emporter mon Hasselblad panoramique pour réaliser « The photo », une panoramique qui engloberait toute la diversité du lieu en une seule image.  Un seul cliché qui afficherait cet enchevêtrement de symboles historiques, culturels et commerciaux, véritable « bazar moderne » de la consommation.
Quel changement avec le temps d’avant, avec ce que fut la fosse 1 bis ! On l’imagine laborieuse, sombre et dangereuse. Et la voilà transformée en une immense zone de chalandise multicolore.
Je voulais donc que mes 5 apprentis photographes s’imprègnent de ce lieu, et puissent cadrer le plus justement possible, avec le meilleur diaphragme et la vitesse adéquate afin d’en restituer sa diversité et son originalité. La tâche n’était pas simple, nous ne pouvions pas choisir les belles et douces lumières de l’aurore ou du soleil couchant. On devait être tout simplement là entre 14 et 16 heures…
Raphael Baggio assisté de Bastien Hernaert pour les textes.

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